Comité Handisport de l'Ain

CANOË -KAYAK

CAPACITÉS DÉVELOPPÉES / ÉQUILIBRE ASSIS • COORDINATION • CONDITION PHYSIQUE • AUTONOMIE • ADAPTATION EN MILIEU AQUATIQUE 

Le bateau appelé « canoë-kayak » n’existe pas : le canoë ou le kayak sont en réalité deux disciplines distinctes. Leur différence est liée à la pagaie : le canoë se propulse à l’aide d’une pagaie simple et le kayak avec une double. Traditionnellement, le kayak se pratiquait assis et le canoë à genou (sur 1 ou 2 genoux). Le canoë-kayak est adapté à tout public grâce aux nombreux modes de pratique et d’embarcations. Cependant, il faut avoir au moins l’usage d’un bras pour propulser son embarcation.

PRATIQUE

Le canoë-kayak est pratiqué en eaux calmes (lacs, rivières et fleuves), mer et eaux vives, sous certaines conditions, en loisir ou en compétition. Les embarcations utilisées en compétitions sont le kayak et la pirogue.

  • En eaux calmes sur des canaux, des lacs ou encore des rivières se résume à de magnifiques promenades.
  • En eaux vives la connaissance du milieu, la maîtrise de son embarcation et l’encadrement par des personnes diplômées sont indispensables.
  • En mer que ce soit seul ou accompagné d’un équipier, le kayak de mer combine le plaisir de réaliser une randonnée avec la découverte de ce milieu marin.
  • Quelques grands événements sont accessibles à tous, citons par exemple : la Traversée de Lyon, le Marathon de l’Ardèche, le Rallye de la Scarpe, le Marathon du Haut-Rhône, la Traversée de Palavas…
De nombreux Raids Multisports handisport proposent du kayak. Renseignements auprès de votre comité handisport.

CLASSIFICATION 

Elle est réalisée sur le lieu des Championnats de France de paracanoë, la veille des compétitions ou à la demande, selon la disponibilité des classificateurs. Elle se déroule en deux temps avec un testing médical et un testing technique réalisé sur l’eau.

La classification internationale actuellement en vigueur est composée de 3 catégories :

  • KL1 : athlète ne pagayant qu’avec les bras ;
  • KL2 : athlète pagayant avec les bras et partiellement avec le tronc ou les jambes ;
  • KL3 : pagayeur pagayant avec les bras, le tronc et les jambes.
La classification nationale est actuellement en cours d’évolution. Elle prendra en compte la classification internationale mais intégrera aussi d’autres déficiences non reconnues à l’international comme la déficience visuelle (plus de renseignements auprès de la commission).

 Comité Handisport de l'Ain

COMPÉTITIONS NATIONALES

Les Championnats de France de paracanoë vitesse (200m) et de fond (5000m) existent depuis 2014. Ils sont organisés par la Fédération Française de Canoë-Kayak (FFCK) avec l’appui de la Fédération Française Handisport pour les classifications et l’accessibilité des sites. Pour participer, chaque compétiteur doit se sélectionner sur la même épreuve lors d’un championnat interrégional.

Le paracanoë a fait son entrée au programme officiel des Jeux Paralympiques à Rio en 2016.

 

 

STAGES

La commission sportive organise chaque année des stages de perfectionnement ou de loisir. Ceux-ci permettent aux stagiaires de progresser et de découvrir de nouvelles embarcations (bateaux de courses en ligne, mer, seul, en équipage, pagaie creuse), mais aussi d’autres milieux aquatiques (mer, eau vive, lac, fleuve).

MATÉRIEL & SÉCURITÉ

Le nombre important de modèles de bateaux permet à chaque type de handicap de trouver un canoë ou un kayak adapté.

  • Le kayak de mer (Kmer) est largement répandu, notamment en biplace. Facile à diriger, stable et confortable, l’installation de calages ou d’une coque de maintien est aisée dans cette embarcation.
  • Le kayak “Sit on top” est un bon support de découverte en plan d’eau calme ou en piscine.
  • La pirogue est une embarcation agréable, facilement adaptable, qui apporte dès le départ des sensations de glisse et de vitesse.
  • En course en ligne, compétition, fitness ou loisir, les bateaux types Vital, CAPS, Nelo Viper, Zedtech TT ou équivalent peuvent être utilisés.
  • Les adaptations sont nombreuses : utilisation de coques, d’aides à la préhension, de stabilisateurs… L’ajout de mousses dans les embarcations est une technique largement utilisée.
La commission sportive teste, valide, et assure une veille sur le matériel adapté, n’hésitez pas à la contacter.

 

CONTACT RÉGIONAL

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